JonOne est né à Harlem en 1963. C’est un Américain d’origine dominicaine. Rien ne le prédestinait à une carrière artistique et pourtant !
D’abord en situation d’échec scolaire, le jeune homme doit aussi faire face à des problèmes familiaux. Poussé à vivre dehors, c’est la rue qui va l’élever. Il y fait ses armes. L’embrasse. À tel point qu’il s’imprègne des codes d’une sous-culture à son apogée : le graffiti.
Bien que cet acte soit illégal. Jugé comme criminel. John Andrew Perello, son vrai nom, taggue les murs et les métros de New York. Petit à petit, son loisir va l’ouvrir sur le monde de l’art. Il en découvre l’univers et fait des rencontres déterminantes : Andy Warhol, Basquiat, Bando et d’autres. Ce réseau va l’amener jusqu’à quitter les Etats-Unis pour s’installer en France !
Quelques années lui ont suffi pour faire connaitre son talent. Et développer sa marque personnelle. Parce qu’il a mûri et s’est imposé une discipline : peindre plus et mieux. Une philosophie qu’il doit à la culture urbaine. De plus, son travail est remarquable. Ses œuvres se caractérisent par la densité et la concentration des couleurs. Les lignes sans fin, les gouttes et les éclaboussures transmettent quelque chose de son histoire.
Ainsi, dans les années 90, il va multiplier les expositions, participer à des projets artistiques et collaborer avec des marques de renommées mondiales. Parmi elles : Guerlain, Air France, etc.
Travaillant dans une gamme de médias, de la peinture à l’huile à la sculpture et aux installations, JonOne a nourri sa créativité avec un enthousiasme sans faille. Répétant à qui veut bien l’entendre que “l’esprit, tant qu’il fait confiance à ses pouvoirs, est potentiellement illimité”. Aujourd’hui, JonOne est l’un des artistes les plus « côtés » sur le marché de l’art urbain contemporain.
Pour en savoir plus sur lui, rendez-vous sur son site web ou sur son compte Instagram.